Engoulevents, composé d’un seul et long poème d’un même souffle, dresse l’analogie entre le poète et l’oiseau crépusculaire ou nocturne que l’on nomme engoulevents.
Ce dernier, de la famille des passereaux, n’arrive à marcher au sol tellement sa queue et ses ailes sont longues.
On retrouve donc beaucoup de ces volatiles dans les villes où ils arrivent à s’accrocher aux clochers d’églises comme aux édifices.
Les engoulevents s’envolent très haut pour se laisser redescendre en plongeant bec ouvert pour avaler des insectes.
Le vent pénétrant dans leur gorge, compose ainsi un chant des plus fascinants.
« dans la rue où je nais
un monde s’offre
entier
dans la main d’un enfant
dans la rue où je nais
les bicyclettes volent
la nuit
comme des engoulevents »
Engoulevents est coédité avec l’Universidad Nacional Autónoma de México / Difúsion Cultural, dans la collection El puente. (Mexique)
Il s’agit de la traduction, faite par Marta DonÃs en collaboration avec Mario Bojórquez.
L’ouvrage a originalement été publié en 2000.
L’AUTEUR :
STÉPHANE DESPATIE (né à Montréal en 1968) – Poète, il a publié plusieurs recueils dont Engoulevents, Au milieu du vacarme, Garder le feu et un récit : Réservé aux chiens.
Il est un des fondateurs du Marché de la poésie de Montréal, et il est critique littéraire et théâtral au journal Voir.
Le rythme ample et soutenu des poèmes de Stéphane Despatie propulse des images denses de l’intimité amoureuse qui se défait de la douleur.
ENGOULEVENTS – CHOTACABRAS
Stéphane Despatie
Traduction: Marta DonÃs
en collaboration avec Mario Bojórquez
DIFUSION CULTURAL UNAM
Collection El Puente
ÉCRITS DES FORGES
2005 – 128 pages – bilingue – 14,00$ – 15,00 euros
AUTRES TITRES COLLABORATION ÉCRITS DES FORGES – DIFUSION CULTURAL UNAM :
Phoenix intégral/
Fénix integral (1975-1987)
de Paul Chamberland
Traduction: Adrien Pellaumail
Patrie promise /
Patria prometida
1984-1995
de Jaime Augusto Shelley
Traduction: Nicole et Émile Martel