En quelques mots, comment présenteriez-vous votre livre ?
Une tentative pour donner la parole à un personnage controversé de l’histoire, quelqu’un que l’on connaît mal et qui a fait l’objet d’une condamnation sans appel.
Avez-vous construit votre recueil d’une façon particulière ?
Il s’agit d’une suite de sept séquences composées de sept septains.
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire cet ouvrage ?
Pendant les vingt ans et plus que j’ai mis à comprendre le personnage de Marie de Magdala (Marie-Madeleine), j’ai croisé celui de Judas plusieurs fois et j’ai voulu lui donner la parole, ce qui a pris plus de dix ans de travail.
Quels sont les écrivains et les œuvres qui ont le plus influencé votre travail ?
Les classiques, les romantiques et les poètes catholiques français (Claudel, Péguy, Jammes, de La Tour du Pin) ; les poètes russes des XIXe et XXe siècles ; puis Apollinaire, Aragon, Soupault, Saint-John Perse, René Char pour les Français du XXe siècle, et Odysseus Elytis et Yannis Ritsos chez les Grecs. Et Kafka depuis toujours.
Est-ce que vous avez des sources d’inspiration particulières ? Lesquelles ?
Le chant, la musique, la lecture, la promenade, les aéroports.
Avez-vous des rituels d’écriture ? Lesquels ?
J’écris quand je veux et quand je peux, toujours à la main, à l’encre noire dans un carnet Clairefontaine ou Moleskine, uniquement sur du papier quadrillé.
Quels sont vos projets ?
Écrire pour l’opéra et voyager dans l’espace.
LES SEPTS DERNIÈRES PAROLES DE JUDAS
Serge Patrice Thibodeau
LES ÉDITIONS DE L’ HEXAGONE
Collection : L’appel des mots
2008 – 80 pages – 14,95$