Ses rapports avec l’État,
la nation
et l’opinion publique
de Jacques Rouillard
Alors que la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Centrale syndicale du Québec (CSQ) cherchent à freiner l’envahissement du privé dans le secteur public de la santé et que la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) dénonce la faiblesse des investissements dans le secteur manufacturier, l’essai de Jacques Rouillard, L’expérience syndicale au Québec. Ses rapports avec l’État, la nation et l’opinion publique, arrive à point nommé.
Le livre, composé de dix textes, dont plusieurs synthétiques, dresse un bilan des changements survenus dans le monde syndical du début du xxe siècle à nos jours.
Cinq textes sont nouveaux et les cinq autres, déjà publiés dans des revues spécialisées, ont été revus et augmentés.
L’analyse de Jacques Rouillard nous permet de mieux saisir les développements récents de l’action syndicale, en passant en revue l’importance accordée au rôle de l’État dans l’expansion du syndicalisme et la subordination du nationalisme au projet de société syndical.
L’auteur dépeint, dans cet ouvrage de vulgarisation, les deux grandes familles syndicales qui ont marqué l’histoire du Québec, soit les syndicats internationaux d’origine étatsunienne et les syndicats catholiques et nationaux qui donneront naissance à la CSN.
On y évoque notamment les débuts de la Fédération provinciale du travail du Québec, qui deviendra l’actuelle FTQ, en réaction au gouvernement de Maurice Duplessis, accusé de vouloir transformer le Québec en un État fasciste.
On se penche également sur les rapports des syndicats catholiques, nationaux et internationaux avec le nationalisme canadien, canadien-français et québécois.
Les conséquences de la récession économique de 1982 sur le mouvement syndical sont aussi abordées.
Les deux derniers chapitres du livre font état de la perception qu’a la population de l’action syndicale.
De nombreux sondages permettent à Jacques Rouillard de conclure que l’image du syndicalisme dans l’opinion publique est largement déterminée par le volume des grèves.
Avec cet essai, l’auteur a voulu montrer que les interventions des centrales syndicales auprès de l’État, leur perception du nationalisme et l’image que la population entretient du syndicalisme depuis la Seconde Guerre mondiale ont joué un rôle majeur dans l’évolution de la société québécoise.
L’AUTEUR :
JACQUES ROUILLARD est professeur au Département d’histoire de l’Université de Montréal et responsable du programme d’études québécoises.
Il a publié plusieurs ouvrages sur le syndicalisme québécois,
dont Les syndicats nationaux au Québec, 1900-1930 (Presse de l’Université Laval, 1979), qui lui a valu, en 1980, le prix Lionel-Groulx de l’Institut d’histoire de l’Amérique française.
L’EXPÉRIENCE SYNDICALE AU QUÉBEC
Ses rapports avec l’État, la nation et l’opinion publique
Jacques Rouillard
VLB ÉDITEUR
Collection Études québécoises
2009 – 400 PAGES – 31,95$
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Voici les titres de cette collection présentés chez Planète Québec :
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L’IMPOSSIBLE RETOUR DE LA FRANCE De « La Capricieuse » à de Gaulle
RENÉ LÉVESQUE – Mythes et réalités (livre et CD)
L’EXPÉRIENCE SYNDICALE AU QUÉBEC. Ses rapports avec l’État, la nation et l’opinion publique