NDT ‐
NEDERLAND DANS THEATER
Sehnsucht / Sol León, Paul Lighfoot
In the Event / Crystal Pite
Stop‐Motion / Sol León, Paul Lighfoot
THÉÂTRE MAISONNEUVE, PLACE DES ARTS
1.2. 3. 4. 5 novembre 2016, 20 h
Rencontre après‐spectacle : vendredi 4 novembre
C’est à un programme où trois chorégraphies sont présentées que nous convie DanseDanse.
Sehnsucht de Sol León, Paul Lighfoot Musique de Ludwig van Beethoven
CRITIQUE
Au devant de la scène, un danseur torse nu et pantalon blanc. Derrière lui, un cube ouvert vers le public. À l’intérieur, porte, fenêtre, chaises et deux danseurs qui respirent le bonheur et évoluent comme s’ils étaient chez eux. Le danseur à l’extérieur semble se sentir exclus. Il est recroquevillé sur lui-même. Le cube pivote sur lui-même mais les danseurs continuent à évoluer comme si de rien n’était, les murs deviennent le plafond, le plancher, mais c’est tout en souplesse que les danseurs se retrouvent dans une pièce sans dessus-dessous. Une performance incroyable de leur part, pendant que le laissé pour compte à l’extérieur évolue si lentement qu’on le croit au bout de ses forces. Une chorégraphie différente de tout ce qu’on a déjà vu, avec des mouvements élégants à l’intérieur de la pièce alors que le danseur isolé à l’extérieur évolue avec tant de retenue qu’on a l’impression qu’il finira par exploser. Une performance superbe de ce danseur dont on voit les muscles tendus sans jamais de répit.
In the Event de Crystal Pite Musique Owen Belton
CRITIQUE
En fond de scène un mur gris et bosselé comme une grotte. Les éléments se déchaînent, on entend le tonnerre gronder et on voit le flash des éclairs sur un groupe de danseurs vêtus de noir mais aux bras nus. Ils sont très près les uns des autres et leur mouvement de plongeon vers l’avant donnent l’impression d’immenses araignées qui bougent au son de percussions. Le jour se lève et des êtres ressemblant à des hommes des cavernes évoluent. Les mouvement sont saccadés et craintifs, comme on peut imaginer ceux des premiers hommes qui devaient faire face à une nature tellement plus puissante qu’eux. Chorégraphie fascinante que celle de ces hommes-araignées et primitifs.
Stop‐Motion de Sol León, Paul Lighfoot Musique Max Richter
CRITIQUE
Toute la troupe est là, pantalon beige, chemise blanche. Ils dansent devant un écran où on projette l’image d’une jeune fille en robe longue. Elle se transforme et devient éventuellement un oiseau, comme si sa jeunesse était trop lourde à porter. Malheureusement l’écran vertical placé au-dessus des danseurs, à droite de la scène, nous empêchait souvent de voir les mouvements des danseurs à partir du balcon. C’est une chorégraphie qui porte sur l’éphémère, le temps qui passe et les choses qui se transforment. Les mouvements étaient aériens et longs.
**** 0 Au secours, 1 Pas du tout, 2 Un peu 3 Assez, 4 Beaucoup, 5 Passionnément
Théâtre Maisonneuve, Place des Arts
Billetterie de la Place des Arts : 514 842.2112 | 1 866 842.2112 http://ww.laplacedesarts.com
Billets à partir de 41,50 $